L’encre disparue d’Okinawa
Durant des siècles, les femmes de l’île d’Okinawa ont fièrement porté le hajichi sur leurs mains. Les symboles à l’encre bleuâtre font partie intégrante de l’identité culturelle de l’île. Lorsque Okinawa devient une préfecture japonaise, la loi « Bunshin Kinshirei » interdit définitivement la pratique en 1899. À l’heure actuelle, les scientifiques, les passionnés et les tatoueurs tentent de faire revivre l’encre des anciens.
Texte : Alexandra Bay – Photos : Gail Project, Hiroaki Yamashiro, Préfécture d’Okinawa, Seishin Higa
ERRATUM : Il manque le crédit de M. Seishin Higa, auteur photographe qui, tout comme M. Yamashiro, a pris de nombreux clichés des Okinawaïennes tatouées dans les années 80/90.
Le livre suivant est le catalogue de l’exposition autour de ses clichés qui a eu lieu en 2008 au Naha city Museum of History :